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Avant juillet 2006, EDF achetait l’électricité issue du biogaz à 5,8 c/kWh. Après juillet 2006, le tarif de rachat d’électricité par EDF est d’autant plus important (tarif de base de 7,50 à 9 c/kWh jusqu’à 14 centimes/kWh) si la chaleur produite est bien valorisée.
Une partie de la chaleur
produite par le cogénérateur est utilisée en auto-consommation pour
chauffer le digesteur.
Le
reste est disponible pour plusieurs types de valorisation : chauffage
des bâtiments, des habitations, piscines, serres, séchage des
produits agricoles, séchage en grange, champignonnières. Pour
des
raisons économiques (coût du réseau de chaleur), la valorisation doit
se faire à proximité de l’exploitation.
Lorsque le CET ou les
fermenteurs sont établis à proximité d’un industriel susceptible
d’accepter le biogaz, la voie de la combustion constitue le moyen de
valorisation le mieux adapté au biogaz car elle allie les avantages de
la simplicité du procédé, d’un investissement réduit et de temps de
retour très intéressants.
La
composition du biogaz dans la mesure ou il comporte au moins 20% de
méthane importe peu pour le brûlage dans fours ou chaudières pourvu que
les matériaux constituant les équipements soient adaptés à des gaz en
haute teneur en H2S
Le traitement du biogaz peut se limiter à un
simple dévésiculeur à l’entrée du surpresseur pour éliminer les
liquides, ainsi qu’à un séparateur diphasique.
Le transport s’effectue en canalisation PEHD, Ø <= 160 mm
La pression devra être calculée da façon à obtenir environ 300 mbar à
l’arrivée
Selon
la teneur en soufre du biogaz (entre 0 et 6 000 mg/ (n)m3) il
sera néccessaire de réaliser une désulfuration du biogaz avant le
brûlage.